BETTER for All est un programme de coaching par les pairs, fondé sur des données probantes, qui favorise un changement de comportement sain afin de réduire le risque de cancer et d’autres maladies chroniques dans les établissements de soins de santé communautaires.
Le programme est un partenariat entre la Société canadienne du cancer, le Women’s College Hospital, Access Alliance Community Health Centre au nom de l’équipe de santé de l’Ontario du centre-ouest de Toronto et le conseiller du programme, le Dr Lawrence Paszat.
La Société canadienne du cancer recrute, forme et soutient des personnes issues des communautés de nouveaux arrivants, racialisées et mal desservies pour qu’elles deviennent des pairs coachs en matière de santé et aident les participants à adopter et à maintenir un changement de comportement positif. Les praticiens de la prévention sont formés par l’Institut BETTER ; tout clinicien ou professionnel de la santé peut assumer ce rôle. Access Alliance apporte son expertise pour atteindre les populations prioritaires par le biais d’interventions communautaires, et Women’s College Hospital servira d’évaluateur du programme.
Les individus auront accès à BETTER For All par l’intermédiaire de groupes communautaires (par exemple, soins primaires et organisations communautaires) ou par auto-recommandation. Les praticiens de la prévention organiseront une visite centrée sur la personne avec les participants afin de passer en revue leurs antécédents médicaux, familiaux et leurs comportements en matière de santé et de les aider à fixer des objectifs spécifiques, mesurables, réalisables, réalistes et opportuns. Les participants seront jumelés à un pair coach en santé dont les facteurs d’identité se recoupent de façon similaire afin de les aider à atteindre leurs objectifs de santé.
BETTER For All est rendu possible grâce au financement conjoint de la Société canadienne du cancer, de la Women’s College Hospital Foundation et de l’Agence de santé publique du Canada.
Pour plus d’informations, visitez la page web du programme BETTER for All, hébergée par la Société canadienne du cancer. La version française est disponible ici.
Terminé Initiatives
L’Institut BETTER
Une organisation à but non lucratif dont l’objectif est de soutenir la mise en œuvre du programme BETTER à travers le Canada.
Les images ci-dessous sont disponibles en anglais uniquement.
Mandat
Améliorer la prévention du cancer et des maladies chroniques ainsi que le dépistage des maladies cardiovasculaires, du diabète, de l’ostéoporose et des cancers colorectal, du sein, du col de l’utérus, de la prostate et du poumon, ainsi que des facteurs de risque associés, chez les patients âgés de 40 à 69 ans.
Aires d’intervention
Formation des BETTER Prevention Practitioners™ : fournir une formation pratique aux professionnels de la santé sur le rôle de praticien de la prévention et l’approche BETTER.
Formation continue : offrir des possibilités d’apprentissage aux prestataires de soins de santé interprofessionnels et aux apprenants afin de contribuer à la mise en œuvre des conseils en matière de prévention et de dépistage et d’éclairer les soins prodigués aux patients.
Soutien à la mise en œuvre : Fournir un soutien personnalisé à la mise en œuvre et à l’adaptation aux pratiques de soins primaires et aux organisations intéressées par l’adoption de l’approche BETTER.
L’Institut BETTER a été initialement financé par le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) en tant qu’initiative pancanadienne de trois ans, d’avril 2018 à mars 2021, sous le nom d’Institut de formation des praticiens en prévention BETTER. L’objectif de l’initiative était de soutenir l’adoption à long terme et la durabilité de l’approche BETTER pour la prévention et le dépistage du cancer et des maladies chroniques dans les établissements de soins primaires à travers le Canada.
L’une des principales priorités de l’Institut de formation des praticiens en prévention BETTER était de travailler avec les communautés rurales, éloignées et indigènes pour les aider à répondre à leurs besoins en matière de soins de santé, en mettant l’accent sur la prévention et le dépistage.
En 2020, cette initiative est devenue une organisation à but non lucratif – l’Institut BETTER – qui a été dissoute en 2025. Le graphique ci-dessous illustre les succès obtenus entre 2018 et 2025.
Le programme BETTER a réussi à aider les femmes à adopter un mode de vie sain afin de prévenir les effets néfastes sur la santé. Cependant, il n’est pas possible de financer les praticiens de la prévention pour qu’ils proposent des rencontres de suivi répétées pendant la période nécessaire pour transformer les changements initiaux de mode de vie en habitudes à long terme. Il est de plus en plus admis que les accompagnateurs de santé non professionnels peuvent améliorer et étendre la qualité et la valeur des soins primaires. Le programme pilote BETTER Women est une extension du programme BETTER, qui associe des femmes âgées de 40 à 65 ans à des pairs coachs en matière de santé après leur première visite de prévention. Les pairs coachs en santé (PHC) sont des bénévoles formés qui soutiennent les femmes pendant une période de six mois afin qu’elles atteignent et maintiennent leurs objectifs de santé.
Le programme pilote durera environ trois ans (juin 2021-août 2024) et est financé par l’Agence de la santé publique du Canada, la Société canadienne du cancer et la Women’s College Hospital Foundation. L’objectif principal est d’évaluer si l’ajout d’une intervention de six mois de coaching par des pairs au programme BETTER, pour les femmes âgées de 40 à 65 ans, permet de mieux atteindre les objectifs de prévention des maladies chroniques fondés sur des données probantes, tels que la réduction du tabagisme, l’augmentation de l’activité physique et le dépistage du cancer.
Le programme BETTER Women comprendra les étapes suivantes :
Conception.Un programme de formation aux soins de santé primaires a été élaboré par des experts et une équipe de la Société canadienne du cancer, avec l’aide de membres de l’équipe de recherche ayant une expertise dans des programmes similaires. Le programme était basé sur les compétences et conçu pour préparer les volontaires à devenir des SSP avec les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires pour utiliser des techniques d’entretien motivationnel et un bref plan d’action pour soutenir le changement de comportement. La Société canadienne du cancer facilite actuellement le recrutement et la formation de bénévoles qui deviendront des SSP. Pour être éligibles, les bénévoles doivent être des femmes âgées de 40 à 65 ans, avoir de l’expérience dans la mise en œuvre d’au moins un des comportements fondés sur des données probantes faisant l’objet de l « évaluation, être à l’aise avec les ordinateurs et l’internet, être en mesure d’assister aux sessions de formation des SSP et de s’engager à faire du bénévolat trois à quatre heures par semaine, et être capables de lire, d » écrire et de parler l’anglais. Les volontaires du site de l’équipe de santé familiale de Summerville devront également s’identifier comme sud-asiatiques et être capables de parler anglais. Un sous-ensemble de bénévoles pourra également parler d’autres langues sud-asiatiques courantes au sein de l’équipe de santé familiale de Summerville, telles que le punjabi, l’hindi ou l’urdu. Les volontaires qui répondent aux critères de sélection et d « éligibilité participeront au programme de formation personnalisé des SSP avant d » être jumelés à un patient pour l’accompagner.
Mise en œuvre. BETTER Women sera mis en œuvre dans trois cliniques de soins primaires en Ontario : Women’s College Academic Family Health Team (une grande clinique universitaire urbaine basée sur un hôpital), Summerville Family Health Team (une clinique de banlieue où l’intervention se concentrera sur la population sud-asiatique), et Barrie and Community Family Health Team – Family Medicine Teaching Unit (une grande clinique avec une plus grande proportion de patients provenant de zones rurales).Les femmes âgées de 40 à 65 ans seront invitées à participer au programme pilote BETTER Women lors de leur visite de prévention avec un praticien de la prévention. Les femmes intéressées recevront des informations sur le programme par courrier et par courriel. Si une femme décide de participer, elle répondra à une enquête de base comprenant des questions sur sa santé et ses comportements en matière de santé. Une fois l’enquête terminée, elle sera répartie de manière aléatoire dans l’un des deux groupes suivants : le groupe d’intervention ou le groupe témoin sur liste d’attente. Vous trouverez de plus amples informations sur le recrutement et l’éligibilité sur le site https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04746859. Les participantes du groupe de contrôle seront appariées à une SSP 12 mois après leur inscription. Les participants du groupe d’intervention seront immédiatement mis en relation avec une SSP. Une fois jumelés à un pair coach en santé, les participants auront des séances de coaching hebdomadaires avec leur pair coach en santé du premier au troisième mois, et des séances de coaching mensuelles du quatrième au sixième mois. Les séances de coaching peuvent se dérouler selon diverses méthodes, notamment par téléphone, par courriel, par appel vidéo ou par messagerie texte. La fréquence des séances de coaching peut varier en fonction des besoins des participants.
Évaluation. Plusieurs aspects du programme seront évalués, notamment la formation des SSP, l’efficacité du programme et sa mise en œuvre. L « évaluation du programme de formation des SSP comprendra des enquêtes avant et après la formation, ainsi que des groupes de discussion avec les SSP afin d » évaluer la faisabilité, l’acceptabilité et l’efficacité de la formation pour préparer les SSP à leur rôle. L’efficacité et la mise en œuvre du programme seront évaluées dans le cadre de l’essai BETTER Women : un essai hybride de type 1, pragmatique, contrôlé par liste d’attente, randomisé, sur trois sites, dont les résultats seront recueillis en aveugle après 12 mois. Les données sur les résultats seront collectées par le biais d’enquêtes et d’examens de dossiers. Le succès du programme sera évalué en comparant le nombre de femmes de chaque groupe qui, entre le début et le suivi après 12 mois, augmentent le nombre d’actions ciblées réalisées pour la prévention des maladies chroniques et le dépistage du cancer. L’évaluation des processus intégrée et multiméthode examinera la durabilité, l’acceptabilité et la rentabilité du programme, ainsi que d’autres facteurs susceptibles d’influer sur sa diffusion et son extension futures. Les sources de données pour les résultats de la mise en œuvre comprendront les données du programme, les enquêtes auprès des participants et les entretiens qualitatifs avec les participants, les praticiens de la prévention et les SSP.
Pour toute question générale sur le programme BETTER Women, veuillez contacter BETTERWomen@cancer.ca. Pour toute question concernant l’évaluation BETTER Women, veuillez contacter BETTERWomen@wchospital.ca.
Les preuves émergentes de l’étude BETTER HEALTH : Durham soutiennent la nécessité d’explorer l’adaptation de l’intervention BETTER HEALTH pour les jeunes adultes vivant avec un faible revenu. Les personnes à faible revenu sont plus susceptibles de fumer, d’être physiquement inactives et de ne pas consommer suffisamment de fruits et légumes que les personnes à revenu plus élevé, et sont donc plus susceptibles de développer des maladies chroniques multiples à un stade précoce.
L’objectif de l’étude BETTER Life est de déterminer si le programme BETTER HEALTH : Durham, dont il a été démontré qu’il aide les personnes âgées de 40 à 64 ans à prendre des mesures pour prévenir les maladies chroniques, peut être adapté aux personnes plus jeunes, âgées de 18 à 39 ans. Nous nous concentrerons sur certains quartiers prioritaires de la région de Durham en Ontario (identifiés par le service de santé de la région de Durham et les partenaires communautaires) et nous demanderons aux résidents des communautés éligibles de nous faire part de leurs commentaires. Nous demanderons également aux habitants de la communauté de participer à des visites adaptées de praticiens de la prévention afin de déterminer si les séances sont acceptables pour eux en tant que moyen de répondre aux besoins de prévention et de dépistage des maladies chroniques. L’étude s’appuie sur l’infrastructure existante du programme BETTER, l’équipe de recherche BETTER HEALTH : Durham, le comité consultatif communautaire et le groupe de soins primaires de l’étude BETTER HEALTH : Durham.
Objectifs spécifiques de l’étude:
L’étude BETTER Life va :
cherchent à comprendre les obstacles individuels, interpersonnels et structurels à la prévention des maladies chroniques chez les jeunes adultes à faible revenu, à l’aide d’entretiens qualitatifs et de groupes de discussion ;
adapter l’intervention BETTER HEALTH sur la base de ces entretiens et groupes de discussion avec des jeunes adultes et des intervenants clés dans plusieurs provinces (Ontario, Alberta, Terre-Neuve-et-Labrador) ;
tester l’acceptabilité de l’intervention adaptée auprès d’un petit nombre de jeunes adultes à faible revenu en vue d’un futur essai randomisé.
Considérations
Les restrictions actuelles liées à la pandémie de COVID-19 risquent de ne pas permettre les stratégies de recrutement en personne, la collecte de données ou les visites des praticiens de la prévention. L’équipe de recherche BETTER Life suivra toutes les directives de santé publique relatives à la pandémie de Covid-19 et/ou organisera des réunions virtuelles si les réunions en personne ne sont pas autorisées.
Financement et calendrier
Cette recherche est soutenue par une subvention catalyseur des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et sera mise en œuvre entre mars 2020 et mars 2022.
L’étude BETTER Life est dirigée par des chercheurs du Women’s College Hospital, de l’université de Toronto, du Sunnybrook Health Sciences Centre, du St. Michael’s Hospital, de l’université d’Alberta, de l’université Memorial et du service de santé de la région de Durham.
Apprentissages
Le calendrier de l’étude BETTER Life a été modifié pour tenir compte des nouvelles priorités en matière de soins de santé pendant la pandémie de COVID19. Par conséquent, les phases de recherche de l’étude ont été achevées entre octobre 2021 et novembre 2023 :
Phase 1 – Explorer et apprendre : Octobre 2021 à novembre 2022
Phase 2 – Adapter l’intervention : avril 2022 à mars 2023
Phase 3 – Test d’acceptabilité : avril 2023 à novembre 2023
Pour plus d’informations sur l’étude BETTER Life, veuillez contacter le Dr Aisha Lofters, responsable du projet, à l’adresse suivante : Aisha.lofters@wchospital.ca.
Le programme BETTER a démontré l’efficacité des visites de prévention individuelles et personnalisées pour améliorer les pratiques de prévention et de dépistage des maladies chroniques des patients. Toutefois, compte tenu des événements récents liés à la pandémie de COVID-19, l’utilisation de services de soins de santé virtuels est en augmentation. Bien qu’elle soit essentielle pour garantir que certains services puissent encore être fournis aux patients, on sait peu de choses sur la façon dont la prestation virtuelle affecte les résultats de santé des patients et sur la façon dont les populations ayant un accès limité à la technologie, en particulier, sont affectées.
L’étude BETTER virtuelle, qui sera basée à Terre-Neuve-et-Labrador, testera l’approche BETTER par appel vidéo, par téléphone ou en personne. Nous comparerons des éléments tels que le nombre de patients qui acceptent de participer à une visite de prévention par vidéoconférence, par téléphone ou en personne, le fait qu’ils aient pu se connecter pour la visite et la manière dont ils ont évalué leur satisfaction à l’égard de la visite et de la qualité de la communication avec le prestataire de soins. Ces informations seront utilisées pour informer les plans actuels de mise en œuvre de BETTER et d’autres programmes utilisant la vidéo et le téléphone. Nous l’utiliserons également pour planifier une étude plus vaste et plus longue visant à comparer les changements de comportement des patients et le recours aux tests de dépistage des maladies lorsque ces différentes méthodes de communication sont utilisées. Les résultats de cette étude contribueront à orienter le système de santé vers la prévention des maladies plutôt que vers leur traitement et à améliorer l’accessibilité aux soins de santé.
L’étude BETTER Virtuelle posera les questions suivantes :
Les patients se déclarent-ils prêts à modifier leur mode de vie de la même manière après un appel vidéo, un appel téléphonique ou une visite en personne dans le cadre du programme BETTER Prevention ? Existe-t-il des facteurs tels que le sexe, le genre, l’âge ou le statut socio-économique qui influencent cette association ? Existe-t-il des différences entre l’accessibilité et l’acceptabilité des différents types de visites ?
Existe-t-il des différences entre l’accessibilité et l’acceptabilité des différents types de visites ?
Existe-t-il des différences de satisfaction et d’évaluation des problèmes de communication entre les patients répartis aléatoirement selon les différents types de visites ? Existe-t-il des facteurs qui influencent cette association ?
Les méthodes de recrutement, de randomisation et de collecte de données proposées sont-elles réalisables et suffisantes pour mener à bien un essai de plus grande envergure dans les limites des possibilités de financement disponibles ?